Le chagrin est toujours là et se résume en une phrase: "nous ne vieillirons pas ensemble".

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Lieu : Marseille, Provence, France

vendredi, janvier 26, 2007

Par moment, je ne peux pas dire que je l'oublie, mais je commence à accepter. Et à d'autres, comme aujourd'hui par exemple, tout me revient. J'ai envie de lui parler. Il n'est pas là. C'est comme s'il était en clinique ou en maison de repos. Il faudrait que je lui téléphone. J'ai envi de lui téléphoner, de l'avoir, là, au bout du fil. Rien qu'un petit mot, au téléphone.

Et puis, il y a des trucs idiots qui me font mal. C'était lui qui faisait les comptes. Moi, j'ai toujours eu horreur de ça. Je mettais mes tickets de carte bleue de côté, dans un cahier bleu. Et quand il s'y mettait, il sortait tout ça et il vérifiait tout. Je continue à mettre les tickets dans le cahier bleu, où ils s'accumulent. Comme s'il allait venir s'en occuper un jour.

Enfin, le v'la!

Finir ce dessin a été plutôt long. Outre qu'il était déjà long à la réalisation, les démarches administratives qui continuent d'occuper une bonne partie de mon temps, m'ont beaucoup retardée dans les dernières finitions. Mais le voila enfin.

jeudi, janvier 18, 2007

La liberté a un goût amer

Il faut bien que je trouve un côté positif à ma situation.

Ce côté là, c'est d'avoir retrouvé une certaine liberté. A la fois liberté de temps (bien que ce ne soit pas encore vraiment flagrant, vu le nombre de démarches qu'il m'a fallu déjà faire et que je dois faire encore) et liberté de décision aussi.
Quand on est un couple, les décisions se prennent à deux et les deux ne sont pas forcément d'accord. Ce qui entraine parfois quelques frictions et des concessions nécessaires à la bonne marche de la famille.

Je n'ai plus à faire de concessions, je prends les décisions toute seule. Je me pose parfois la question: "qu'aurait-il fait dans cette situation?" Quelquefois, je sais, après tout, je le connaissais bien; quelquefois, je n'ai pas de réponse. Alors, je dois prendre la décision vraiment seule, librement.

Je suis libre, tellement libre, si amérement libre.

mercredi, janvier 17, 2007

Lettre à ma mère

Regarde moi, maman, je ne suis pas un garçon.
Regarde moi, maman, je ne suis pas non plus une gentille petite fille ni une femme, "féminine", coquette, avec des noeuds dans les cheveux et une robe rose à froufrou, des chaussures à talon qui martyrisent les pieds, mais qui sont si jolies.
Regarde moi, maman, je ne suis pas davantage une femme "sérieuse", travaillant dans un boulot sérieux, si possible fonctionnaire.
Regarde moi, maman, je ne suis pas une bonne mère de famille, faisant une cuisine raffinée, tenant sa maison impeccable, toujours propre et bien rangée, passant les trois quart de son temps à astiquer.

Regarde moi, maman, je suis une femme artiste. Je dessine des trucs bizarres, que tu n'aimes pas, que tu ne comprends pas.
Regarde moi, maman, je suis une mère différente de toi, je fais parfois des trucs un peu fou, je ris avec ma fille et lui fait "honte" parfois par mes folies (ma mère est folle dit-elle souvent). Cependant, je suis responsable quand même et avec moi, elle n'a jamais rien craint, même s'il t'arrive d'en douter.
Regarde moi, maman, je suis moi, telle que je suis, telle que tu m'as faite physiquement et telle que je me suis faite pour le reste.

Sexy woman

Si le Prince Charmant s'était égaré hier soir et avait par inadvertance frappé à ma porte voila le spectacle qu'il aurait eu devant les yeux:

Une dadame de 50 balais, digne d'être mannequin chez Olida, portant une longue chemise de nuit en coton, blanche avec des motils "lune" et "soleil" noirs dessus, les pieds chaussés de chaussettes en laine dépareillées (une blanche, une à rayures grise sur fond vert) et de grosses pantoufles Snoopy en moumoute rose; par dessus la chemise de nuit, un très vieux sweat jaune fluo qui ne tient en un seul morceau que par un très violent effort pour me faire plaisir.

Bref, j'étais digne du petit sketch de Kriss Graffiti, qui sévissait à un moment sur France Inter, et qui racontait que, quand elle recevait pour la première fois un amoureux chez elle, elle s'habillait un peu dans ce style, elle ratait son diner et elle s'endormait en ronflant au cours de la soirée. Si le gars rappellait quand même le lendemain pour dire quelle merveilleuse soirée il avait passé, c'est qu'il était vraiment amoureux.

lundi, janvier 15, 2007

Rencontre du troisième type

Pour arriver au boulot, je passe par un chemin un peu détourné, mais qui m'évite deux "cassis" assez raides.

Ce matin je tourne donc pour prendre ce chemin et là je vois ... une nappe de vapeur blanche et épaisse qui tourbillone au milieu de la route. Des lueurs diffuses clignotent dans cette vapeur. Je ralenti: "qu'est ce que c'est?". N'écoutant que mon courage j'entre à deux à l'heure dans la vapeur.
Elle est si épaisse que je ne vois rien, même pas l'avant de ma voiture.
Je me rapproche des lueurs, il y en a des jaunes et des rouges. L'engin semble posé sur le côté de la route. J'entraperçois le bas côté de temps en temps au grès des tourbillons. Je manoeuvre avec précaution pour me glisser entre les lueurs et le bas côté.

Enfin, j'y arrive, je suis passée, ouf! Au bout de quelques mètres la vapeur se dissipe, j'y vois à nouveau et je peux accélérer.


Ca n'était jamais arrivé à ce point. Quand le camion livrant l'air liquide à ce labo est là il y a toujours un peu de vapeur, mais là, c'était un brouillard à couper au couteau. En plus, comme il fait nuit à l'heure où j'arrive, c'était assez impressionnant.

vendredi, janvier 12, 2007

J'ai ...

... un dessin sur le feu actuellement, alors, je n'ai rien à dire sur mon blog.

Ce n'est pas un dessin dans le genre des derniers que j'ai fait, mais plus dans mon style habituel. Grand format (50x65 cm) et plein de détails qui prennent plein de temps à réaliser.

dimanche, janvier 07, 2007

Je crois savoir...

... pourquoi les dernières minutes de mon homme me hantent à ce point.

C'est parce que c'étaient les derniers instants où il était vivant, où il était chaud, où il respirait, même difficilement, où son coeur battait. Je m'accroche à ces derniers instants de sa vie, parce que c'était encore sa vie, pas sa mort.


mercredi, janvier 03, 2007

Autre carte de voeux

Une autre carte de voeux faite en flash. Moins gaie, elle résume ce que j'ai vécu depuis 1999.

Je mets le lien seulement vu que je n'arrive pas à mettre directement le fichier flash dans la note.

http://perso.orange.fr/umanimo/2007.html



mardi, janvier 02, 2007

Fascination

Nouveau devoir de français, toujours en 4ème. Le thème: "j'étais fascinée", quel spectacle puet, longuement contemplé, vous amener à cette conclusion? J'ai eu B cette fois là.

Ce ne sont ni les temples gigantesques, ni l'océan immense, ni même une statue colossale qui m'ont fasciné, mais tout simplement les pelles mécaniques qui travaillent derrière chez moi.
Tout le jour, elle font un bruit d'enfer. Mais le soir ce bruit s'atténue, devient plus sourd. Dans le crépuscule, au moment où il ne fait pas encore nuit, mais où ne fait plus tout à fait jour non plus, elle allument leurs lampes comme un animal ouvre ses yeux et se remettent en marche avec encore plus d'entrain.
Alors, dans une lueur tremblotante, elles ressemblent à ces monstres phosphorescents qui se meuvent lentement dans le noir des profondeurs marines.
Quelquefois, elles font un bond en avant et, comme surprises, reculent vivement et reprennent les mêmes gestes.
Alors, je n'entends plus le bruit, je suis fascinée, hypnotisée, je ne peux que regarder, je ne peux détacher les yeux de cet étrange spectacle.

lundi, janvier 01, 2007

Carte de voeux

Depuis deux jours, je bosse sur une carte de voeux animée. La voici. Un peu lourde (700 ko), mais il faut ce qu'il faut.