Le chagrin est toujours là et se résume en une phrase: "nous ne vieillirons pas ensemble".

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Lieu : Marseille, Provence, France

vendredi, septembre 30, 2005

Petite planète

Il était une fois une petite planète, jolie, jolie. Elle était toute bleue et vivait tranquillement avec ses grandes et ses petites soeurs autour de son étoile.
Or un jour elle commença à ne plus se sentir très bien. Elle avait chaud à certains endroits, ça la gratouillait à d'autres, à d'autres encore sa peau était toute sèche, elle commençait aussi à sentir mauvais. Bref sur le conseil de ses soeurs, elle alla voir le docteur des planètes.
Celui-ci l'examina longuement.
Puis à la fin il fit: "hum! hum!" (les docteurs font souvent "hum! hum!").
"Docteur qu'est-ce que j'ai?", fit la petite planète, inquiète.
Le docteur fit la moue et répondit: "vous avez attrapé l'Homme!"
"Mon Dieu! Et c'est grave?"
"Un peu, mais ne vous inquiètez pas. En général ça passe tout seul au bout de quelques dizaines d'années après que vous ayez commencé à ressentir ces symptômes".

jeudi, septembre 29, 2005

Sosie de vie

Vous êtes vous déjà posé la question? Y a-t-il dans le monde (sur 6 milliards d'habitants rappellons le) quelqu'un qui a eu une vie à ce point semblable à la mienne qu'on pourrait dire qu'on est sosie de vie?

Et bien moi oui.
Ce serait une femme qui serait née en 1956. Qui aurait deux soeurs, une plus agée et une plus jeune. Qui aurait fait des études d'art. Qui aurait travaillé dans la céramique d'art pendant 20 ans. Qui aurait rencontré son mari au boulot à 36 ans. Qui aurait eu une fille à 37 ans. Qui aurait perdu son boulot à 43 ans. Aurait galèré pendant 5 ans et travaillerait maintenant dans un laboratoire.

Dans le genre "je me pose toujours des questions comme personne ne s'en pose", lorsque j'étais enceinte, je me demandait comment le corps pouvait accepter dans un de ses organes un corps totalement étranger à lui-même comme est le foetus. En fait, je crois qu'il ne l'accepte que difficilement. Peut-être est-ce là une des raisons des malaises que ressentent les femmes enceintes. Et pendant ma grossesse, je me suis mis à aimer manger des trucs que je détestais avant. Est-ce le foetus qui le voulait?

Je vous l'ais dit: je me pose toujours des questions à la con!

mercredi, septembre 28, 2005

Monica

Il y a des gens qui ont ont eu une certaine importance dans votre vie. Aujourd'hui, je voudrais parler de Monica.
C'est une jeune allemande qui est venue travailler en France dans les années 1980 et y a fait son trou. Je l'ai rencontré dans mon boulot de l'époque à partir de 1985, année où j'ai définitivement intégré cette entreprise (jusqu'à sa fermeture en 1999).
Elle m'a appris une certaine rigueur dans le travail et je l'en remercie.
Je suis quelqu'un de créatif, mais pas spécialement rigoureux au départ. Je faisais souvent les choses "au pif". Et le résultat n'était parfois pas à la hauteur de ce que j'attendais. En céramique la rigueur dans la partie technique est indispensable si on veut réussir son coup.
De même tenir son espace de travail net, c'est d'elle que je l'ai appris (heu au boulot, parce qu'à la maison, je suis restée la bonne vieille bordélique que j'ai toujours été). En la regardant faire et en me disant que c'était quand même plus agréable de travailler sur une table où les objets utiles se trouvent toujours à la même place et où n'est pas obligé de faire des fouilles archéologiques pour le moindre pinceau.

Je pense que j'avais quand même des dispositions. Je suis naturellement consciencieuse. Et j'ai l'amour du travail bien fait. Il ne me manquait que le mode d'emploi et je l'ai trouvé en elle. Cela me sert encore, bien que je sois plus du tout dans la céramique d'art.

Donc, merci Monica! J'espère t'avoir apporté pendant toutes ces années de travail en commun autant que ce que tu m'as apporté.

mardi, septembre 27, 2005

Gâteaux du souvenir

La boulangère en face de chez nous faisait des gâteaux avec les brioches, croissants et pains au chocolat qui lui restaient à la fin de la journée.
Elle en faisait des tranches qu'elle recouvrait d'une sorte de meringue et les passait au four. C'était dégoutant tellement c'était sucré et nous adorions ça.

Ma mère faisait aussi des pains perdus. Avec des restes de pain elle faisait des tranches qu'elle trempait dans du lait, puis de l'oeuf, puis faisait frire dans une poële. Ensuite elle saupoudrait le tout de sucre.
Non seulement c'était horriblement sucré, mais en plus c'était gras. Un régal!

mardi, septembre 20, 2005

Soleil de février

Une année au mois de février avec mon copain de l'époque, nous sommes allés nous promener dans les calanques à l'est de Marseille (entre Marseille et Cassis). C'était dans la semaine (donc peu de monde), il faisait un temps magnifique, un soleil estival, comme souvent à cette époque en Provence.
Alors nous nous sommes entièrement déshabillés et nous nous sommes allongés sur les rochers, face à la mer. Une sensation extraordinaire d'être nus dans cette belle nature, en plein hiver, avec ce chaud soleil qui nous carressait la peau.

lundi, septembre 19, 2005

Parlare latino

Aujourd'hui une petite anecdote qui date d'une quinzaine d'années.

A 30 ans, je me suis découvert une passion pour le latin et j'ai commencé à l'apprendre. Je rencontrais une fois par mois, à Aix-en-Provence, un groupe de passionnés comme moi et "nous" passions la soirée à parler latin (je mets "nous" entre guillemets car je ne le parlais pas, vu que j'étais trop débutante pour ça). J'essayais juste de suivre la conversation.
Une fois, nous sommes allés manger dans un petit restaurant italien. La salle était minuscule et nous y étions seuls. Vers le milieu de notre repas, un couple est venu s'installer à côté de nous. C'était un couple d'Italiens.
Comme je comprenais difficilement la conversation en latin, j'ai fini par prêter attention à ce que disaient les deux Italiens (qui se trouvaient juste à côté de moi). En fait ils se demandaient quelle langue nous parlions. Au bout d'un petit moment ils ont fini par comprendre que c'était du latin.
Nous avons alors discuté avec eux ... en italien.

vendredi, septembre 16, 2005

Petite pause

Je fais une petite pause dans le scan et la mise en ligne de mon rouleau.
J'ai envie de parler d'autre chose.

De mes souvenirs par exemple:

-Je me souviens lorsque j'allais au travail de mon père. Il était journaliste dans un quotidien.
Quand je lui rendais visite, mon grand plaisir était de descendre voir l'imprimerie. Je me souviens du bruit des rotatives, si énorme qu'on ne s'entendait pas parler. Je me souviens de l'odeur du plomb fondu, des ouvriers qui montaient les pages avec les lettres en plomb. Je me souviens de la chaleur et de tous ces hommes affairés. De la limaille de plomb de partout. Je me souviens des rotatives qui tournaient, le papier vierge d'un côté qui sortait imprimé, plié, lié en paquets de l'autre.
-Je me souviens des énormes rouleaux de papier journal. Quelquefois mon père en ramenait un fond de rouleau à la maison et nous dessinions dessus.
-Je me souviens de la rédaction avec les téléphones en bakélite noire à cadran, des pots de colle avec le pinceau dedans sur les tables et du montage des pages qu'on faisait à la main. Je me souviens du réseau pneumatique qui reliait entre eux les points stratégiques: la rédaction et l'imprimerie par exemple.
-Je me souviens avoir travaillé dans ce journal un été, avoir parcouru avec le photographe les Calanques qui venaient de brûler et avoir trouvé un casque allemand de la guerre de 39/45 parmi les squelettes de pins.

mardi, septembre 13, 2005

Crayon et encres, détails (5)

Les derniers de cette série. Ce fut long. Demain je passe à nouveau au scan de la suite.


dimanche, septembre 11, 2005

Crayon et encres, détails (4)



samedi, septembre 10, 2005

Crayon et encres, détails (3)

Plus le temps de publier tous les jours. Donc voici la suite, mais ça fait une semaine que j'ai posté.





samedi, septembre 03, 2005

Crayons et encre, détails (2)









jeudi, septembre 01, 2005

Crayon et encres, détails (1)