Le chagrin est toujours là et se résume en une phrase: "nous ne vieillirons pas ensemble".

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Lieu : Marseille, Provence, France

lundi, décembre 18, 2006

Journée de malchance

Comme je le disais dans une note précédente, j'ai retrouvé des rédactions que je faisais en quatrième. Je vais vous faire profiter des meilleures (à mon sens). Un petit scan de la première page pour vous monter comment elle est "au naturel" et puis je vous les ai retapé pour que ce soit plus facile à lire.
Je dois avouer que j'ai corrigé quelques fautes d'orthographe (il doit en rester) et redressé quelques phrases. Mais très peu.

Voici la première.

On imagine une journée de malchance, grise, pluvieuse, morose. Pas du tout! Ce jour là, le soleil était radieux, c'était un dimanche, la lumière inondait la chambre, tout paraissait gai, tout semblait bien parti.

Ce fut en ouvrant les volets que les ennuis commencèrent. Je me pinçai les doigts en refermant la fenêtre. Le petit déjeuner fut presque merveilleux. Il y eu juste que je me brûlais la langue, je renversais mon chocolat sur mon pyjama et je fis tomber deux ou trois fois ma tartine beurrée.

Je m'habillais dans les meilleures conditions possibles. Bien sûr un bouton a sauté à la dernière minute, la fermeture de mon pull s'est coincée (il fallût 10 minutes pour la décoincer) et je ne retrouvais plus mes chaussettes.

Le matin fût splendide. Il y eu quelques menus inconvénients comme la tache de peinture noire sur le chemisier blanc, la dégringolade des cahiers et livres perchés en haut de mon secrétaire. Je mis une heure pour les ranger. Et aussi le décollement du bord de la table de la cuisine et la glace de la salle de bain fendue à cause d'une maladresse.

Quand au repas de midi, il fût sublime, au point que ça me fit oublier que je cassais un couteau.

L'après midi nous avions décidé d'aller à la campagne. Nous sommes partis seulement à quatre heures parce que la voiture ne voulait pas démarrer. Enfin, après quelques embouteillages, nous nous sommes arrêtés dans un coin qui paraissait charmant … vu de loin. De près il ne l'était pas autant. Nous nous sommes tout de même bien amusés en escaladant des roches calcaires à moitié calcinées. En sautant de l'une à l'autre, je tombais dans une flaque de boue.

Nous avons continués notre promenade dans un délicieux petit chemin … bordé d'orties qui ne manquèrent pas de nous piquer au passage. J'en avais les jambes couvertes de boutons. Mais cela ne nous empêcha pas de respirer le bon air de la campagne.

Nous avons mis trois heures pour rentrer à la maison, exténués et fourbus. Ah, quelle merveilleuse journée nous aurions pu passer!

5 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ah ah, charmante cette rédaction! Tu ne manquais pas d'esprit, déjà! Une bonne note était méritée.
:o)

mardi, décembre 19, 2006 11:39:00 AM  
Blogger Umanimo said...

Merci, ardalia. As-tu toi même conservé des rédactions de ton jeune âge? Vu ta facilité de plume, elles ne devaient pas être mal non plus.

UMA

mercredi, décembre 20, 2006 10:55:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

agréable lecture comme on n'en voit plus beaucoup !!!!

mercredi, décembre 20, 2006 1:30:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Uma, pas chez moi, mais il doit rester des cahiers et des poèmes chez mes parents.
Mais ce n'était pas si bon, car expliquer m'a toujours ennuyée. J'allais à l'essentiel comme un bélier!
;o)
J'ai toujours eu de bonnes notes en français, avec ce maudit commentaire récurrent : "developpez!"

mercredi, décembre 20, 2006 10:05:00 PM  
Blogger Umanimo said...

ardalia: moi aussi, j'ai toujours eu le problème de faire trop court. J'ai d'ailleurs fait une note sur mon blog 20six là dessus.

Bélier? Serais tu Bélier?

UMA

jeudi, décembre 21, 2006 5:22:00 PM  

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