Le chagrin est toujours là et se résume en une phrase: "nous ne vieillirons pas ensemble".

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Lieu : Marseille, Provence, France

lundi, juillet 24, 2006

Je déteste l'été!

Rien dans cette saison qui me convienne. Il fait trop chaud et je n'aime pas la chaleur. On dort mal, non seulement à cause de la chaleur, mais aussi parce que on laisse les fenètres ouvertes et qu'il y a du bruit.

Et j'en viens à l'essentiel: en été on est confronté encore plus à l'égoïsme de l'humanité et au "je m'enfoutisme" de la majorité des êtres humains. Les fenètres ouvertes nous confrontent directement à leur égocentrisme, à leur manque de respect d'autrui.

Je deviens complètement misanthrope en vieillissant, je le constate tous les jours en voyant tout ce que les gens font en permanence par égoïsme.

Ah, si, il y a quand même une chose que j'aime bien en été: la longueur des journées.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je partage tout à fait ton point de vue... Ou presque. J'aime bien l'été, parce que j'ai eu trop froid trop longtemps. La chaleur m'insupporte moins que le froid.

En revanche, j'habite dans un lotissement, en maison mitoyenne qui plus est, et c'est infernal. Le jour, on est enfermés pour se protéger du soleil. Et dès qu'on ouvre le soir, c'est les cris des mômes dans les piscines, les éclats de voix autour des barbecues (+ l'odeur), les bruits des tondeuses passées à la fraîche, les fêtes données chez l'un ou chez l'autre chaque week-end... Les chiens qui gueulent parce qu'il y a du bruit partout. Les voisins immédiats qui se rassemblent sur leur terrasse chaque soir, séparés de chez moi par un malheureux muret. Alors le soir, je suis enfermée pour m'isoler de tous ces gens qui vivent comme s'ils étaient seuls. Jamais je ne peux mettre le nez dehors.

Le pire, c'est que je laisse mon chien dehors le moins longtemps possible, parce qu'avec ma putain d'éducation, dès qu'il aboie je le fais rentrer pour ne pas gêner les voisins.

Ce matin, une ambulance des pompiers est venue à côté de chez moi (appartement mitoyen). Ma première pensée, à 7 h 30 du matin, en voyant ce véhicule de secours (qui avait laissé tourner son moteur juste sous la fenêtre de ma chambre), ce fut que s'il était arrivé quelque chose à côté je serais peut-être tranquille les jours prochains. C'est terrible d'en arriver là !

DB_ki_commence_à_être_très_très_fatiguée :-/

mercredi, juillet 26, 2006 2:38:00 PM  
Blogger Umanimo said...

En lisant l'anecdote de l'ambulance, j'ai pensé à ma colère d'avant hier soir lorsque le gamin parlait dans son téléphone et que j'imaginais les pires trucs pour l'emmerder à mon tour.
Je n'en ferais rien bien sûr, mais je me suis dit aussi qu'on en arrivait à avoir de drôle de chose dans la tête quand même dans ces cas là.

UMA

mercredi, juillet 26, 2006 8:08:00 PM  

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