Le chagrin est toujours là et se résume en une phrase: "nous ne vieillirons pas ensemble".

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Lieu : Marseille, Provence, France

lundi, février 26, 2007

Comment se rendre totalement ridicule et y survivre

Je vais rapporter ici ce qui m'est arrivé dans le genre: "plus stupide que moi, tu meurs". Je n'en suis pas morte, donc il faut croire qu'il doit y avoir plus stupide.
J'ai une (petite) excuse, j'étais jeune. Pas très très jeune (21 ans), mais suffisamment, surtout pour moi qui n'ai mûri que très tard (comment ça, je ne le suis pas encore??).

Donc, cette année là, je devais aller en Angleterre, dans un petit port de Cornouaille, Falmouth, pour un échange d'étudiant. Un élève de l'école des Beaux-Arts de Falmouth était venu à Marseille au deuxième trimestre de l'année scolaire et moi, j'allais à Falmouth pour le troisième trimestre.

Me voila donc partie, avec mes bagages, d'abord en train de Marseille à Calais, puis de là, à Londres où je devais prendre un autre train de Londres à Falmouth. C'est à partir du moment où je suis arrivée à Londres que ça a commencé à m***er. J'ai d'abord fait tout le tour de la ville par le métro, la ligne circulaire parce que je ne l'ai pas prise dans le bon sens.
Bon, j'arrive tout de même à la gare. Je sais déjà que je n'ai pas de train pour Falmouth jusqu'au lendemain matin. Je me mets en quête d'un "bed and breakfeast" pour passer la nuit. Une fois installée dans la chambre, je vais à la gare pour prendre mon billet, me disant que c'est toujours ça de moins que j'aurai à faire le lendemain matin.
Là, à la gare, je comprends que, non, en fait, il y a bien un train pour Falmouth ce soir, dans pas très longtemps. Je me dis: "zut, c'est con de payer une nuit d'hôtel, alors que je pourrais prendre ce train là".
Après avoir pris mon billet, je retourne dare-dare à l'hôtel, explique au monsieur que finalement j'ai un train ce soir. Il accepte de me rembourser et me voila repartie à toute vitesse à la gare, après avoir rassemblé mes bagages.
J'arrive au train, m'installe à côté d'un gentleman, très anglais dans son allure. Tout d'un coup: "merde, mon billet!" Et que je le cherche dans mon sac, partout, pas de billet. Crotte, pas de billet, j'ai dû l'oublier à l'hôtel. Mais le train va partir dans peu de temps, même si l'hôtel n'est pas loin, je n'aurai pas le temps de le récupérer.
Je m'adresse alors au gentleman d'à côté et lui explique tant bien que mal mon problème. Il veut bien m'aider et nous partons à la recherche du chef de train pour lui demander de retarder un peu le départ, le temps que je fasse un saut à l'hôtel récupérer mon billet. Au moment où nous le trouvons et où le monsieur très chic lui raconte ce qui m'arrive, je mets la main dans la poche de mon manteau et y trouve ... OUI ... vous avez deviné: mon billet de train.
Je sors donc celui ci de ma poche et le montre aux deux hommes qui me regardent avec un sourire un peu crispé. "Ah, les femmes dit le gentleman, elles sont toutes comme ça!"

Bon, me voila à nouveau dans mon train, qui part enfin vers Falmouth. Mais l'histoire n'est pas fini. Pendant le trajet, je me rends compte aux conversations qui se tiennent autour de moi que, non décidément, ce train là ne va pas jusqu'à Falmouth ce soir, j'avais mal compris. Seulement jusqu'à Truro qui est à une trentaine de kilomètres. Une paille! Comme ça fait déjà près de 24 heures que je voyage depuis Marseille et que je suis à bout de fatigue et de nerfs, je me mets à pleurer.
Personne ne fait attention à moi, heureusement.

A la gare de Truro, je demande à l'employé qui ramasse les billets à la sortie où il y a un téléphone. Comme je ne me vois pas passer la nuit dans Truro, je pense à téléphoner au directeur de l'école pour lui demander de venir me chercher.
En m'entendant demander ça et voyant sans doute ma mine complètement paumée, un couple qui était venu chercher leur fils à la gare et qui passe par Falmouth, me propose de m'accompagner. Je passe néanmoins mon coup de fil pour avertir que j'arrive et le directeur donne à ces gens l'adresse où il faut me déposer. Il est 11 heures du soir.

J'arrive enfin à Falmouth, vers 11 heures 30 et je réveille la dame qui s'occupe de l'hébergement des étudiants pour qu'elle me conduise à ma chambre.

Et voila mon Odyssée se termine. Les anglais sont vraiment gentils et serviables pour la plupart. Du moins ils l'étaient à l'époque. Et ils ont eu pitié de cette pauvre petite gourde française qui accumulait les co***ies.

Mon premier sondage: ouverture facile

Juste pour sauvegarder mon premier sondage blogitexpress.

Sondage inspiré par une note chez maevina (lien vers son blog dans mes liens).


Quand, sur un emballage vous voyez écrit "ouverture facile" que faites vous?

*J'ouvre avec le procédé d'ouverture facile et j'y arrive toujours0%
*J'essaye d'ouvrir avec le procédé d'ouverture facile, mais je n'y arrive jamais, alors, je fini par prendre des ciseaux (couteau)50%
*J'étudie attentivement le bidule pour comprendre comme c'est fait, puis je tente et en général j'y arrive16.66%
*J'étudie attentivement le bidule pour comprendre comme c'est fait et je me rabats sur les ciseaux (couteau)16.66%
*Je cherche pas à comprendre: je prends directement les ciseaux (couteau): expérience inside16.66%

dimanche, février 25, 2007

Des livres et des poissons

Je pense que celles et ceux qui ont l'habitude de fréquenter un peu mon blog, savent que la lecture est une des mes passions.
Ça se voit bien à la façon dont ma maison se remplie. Une maison donne une bonne idée de la personne (ou des personnes) qui vit (vivent) dedans. Ceux qui viennent chez moi y voient essentiellement des livres et des poissons.

Depuis 2000, année où nous avons commencés à nous intéresser à l'aquariophilie (la vraie, pas celle qui consiste à maintenir un malheureux poisson rouge dans un bocal ou un bac minuscule par rapport à ses besoins réels), le nombre d'aquariums dans notre maison a suivit une courbe vertigineuse. Chaque lieu était étudié dans le but de rajouter un bac.
Puis, quand mon mari a commencé à être malade et ne pouvait plus assumer de la même manière la gestion technique, il nous a fallu commencer à diminuer. A terme il ne va plus me rester "que" trois bacs, les plus gros, puisqu'un grand bac est plus facile à gérer (et plus difficile à vendre, surtout plein) qu'un petit bac. Plus un bac hôpital ou urgence qu'il est toujours bon d'avoir en marche.

Pour ce qui est des livres, j'ai amené avec moi, en emménageant avec mon homme ma collection qui était déjà importante. Essentiellement des livres de poche. Je ne suis pas bibliophile dans le sens "amoureuse des beaux livres ou des livres rares". Ce que j'aime surtout c'est le contenu, même si j'ai quelques livres d'art.

Mais en quatorze ans, en comptant aussi que ma fille aime les livres, le nombre de ceux ci chez moi a forcément augmenté. Maintenant chaque lieu est étudié dans le but d'y rajouter une bibliothèque.
Dans notre chambre, nous avions déjà rajouté il y a un à deux ans, deux bibliothèques (les Billy d'IKEA, je ne sais si vous les connaissez, mais elles sont très bien, faciles à monter et très simples de forme, donc se fondant dans n'importe quel envirronement). Il était prévu avec lui que nous en rajouterions sur le même mur une troisième.
Donc, je l'ai fait et je suis en train de la remplir actuellement. Ou plutôt de réorganiser tous mes livres, ce qui n'est pas une mince affaire.
J'en profite pour essayer d'en jetter quelqu'uns, mais j'ai du mal. C'est pas que je sois accro à l'objet, là non plus, c'est surtout que je me demande si je n'aurais pas envie de le relire. Quand j'arrive à me repondre que non décidément, je n'aurai pas envie, alors je jette.
Il y a aussi le cas des "classiques". Un exemple: "Les Hauts de Hurlevent". Voila un bouquin que j'ai tenté maintes fois de commencer et qui m'est tombé des mains à chaque fois. Cependant, je le garde quand même au cas où ma fille aurait à l'étudier. S'il s'avère qu'elle n'en a pas besoin, il passera à la trappe au prochain tri.

Puis, je suis passée aux autres pièces de la maison. Je sais déjà que je veux rajouter des étagères dans mon couloir. Je sais où et comment. Dans la chambre de ma fille aussi, je suis en train d'étudier la possibilité de réaménager pour la rendre plus ergonomique et rajouter des étagères pour ses livres à elle qui, pour l'instant, sont dans mes bibliothèques puisqu'elle n'a pas assez de place.
Pour l'instant, ça s'arrêtera là, mais il va me falloir déjà pas mal de temps pour faire tout ça.

Quand tout sera un peu plus en place, je vous ferais des photos de mes bibliothèques actuelles. Puis de la suite quand elle viendra.

vendredi, février 23, 2007

Signalement

Tiens, voilà longtemps que je n'ai pas fait le coup de "je me souviens". Ce souvenir là est beaucoup moins ancien que les souvenirs que j'ai évoqués déjà dans ce blog.
Il date des années où ma fille était en primaire. Je faisais alors parti d'une association de parents d'élèves et j'assistais aux réunions qui se tenaient à l'école le samedi matin.
Ce jour là on évoquait un incident qui avait fait beaucoup parler parmi les parents.
Voilà d'abord l'histoire:

Elle concerne une maman qui faisait aussi parti de l'association depuis de nombreuses années. Elle avait deux filles scolarisées toutes les deux depuis plusieurs années aussi dans l'établissement. Une grande qui était déjà en fin de primaire et une petite qui était en dernière classe de maternelle. Un matin l'institutrice de sa deuxième fille (qui était aussi directrice de l'école) aperçoit sur le front de celle-ci une bosse. Elle demande à l'enfant (5 ans): "qu'est-ce que c'est?" La gosse lui répond: "c'est maman qui m'a fait ça". Elle ne fait ni un ni deux, elle met en branle un processus de signalement, sans en parler seulement à la maman pour connaitre sa version des faits.
Dès le lendemain la maman est convoquée devant le médecin scolaire qui lui demande de déshabiller l'enfant pour voir si elle n'a pas de traces de coups ailleurs.

La maman, qui est du genre assez nerveuse et un peu grande gueule, fait ce qu'on lui dit sans moufter. Mais une fois sortie, elle commence à faire un scandale auprès des autres mamans, membre de l'association aussi et ses amies. Elle est indignée qu'on ait pu ainsi à la fois croire qu'elle battait sa fille et faire un signalement sans l'entendre auparavant.
Comme je la connais je discute avec elle et elle m'explique ce qui s'est passé. En fait la gamine est un petit démon sous des airs d'ange. Le jour de l'incident, elle ennuyait sa soeur qui essayait de faire ses devoirs. La mère la prend par le bras et tente de faire sortir la gosse de la chambre de sa soeur. Elle se débat et réussi à faire lâcher sa mère. Mais vu qu'elle tire de son côté elle part d'un coup et se tape la tête sur le chambranle de la porte. Dans sa tête d'enfant, si elle a cette bosse c'est la faute de sa mère, d'où sa réponse à la maitresse.

Donc nous nous retrouvons à cette réunion (la maman en question n'est pas là) et avant que nous ne commencions à parler d'autre chose, la directrice vient nous parler de cet incident pour "faire taire les rumeurs" selon elle. Elle raconte donc ce que je vous ai dit au début. Elle rajoute qu'elle a aussi signalé au médecin scolaire la réaction indigné de la maman et elles en concluent toutes les deux que si la maman a cette réaction c'est qu'il y a anguille sous roche.

Sur mon siège, je me sens bouillir. Je pense: "cette maman est connue depuis longtemps, il n'y a jamais eu de problème avec ses enfants, ni la grande ni la petite qui sont dans cette école depuis des années et au vu d'une simple bosse (qu'elle avait d'ailleurs depuis deux jours quand l'instit s'en est aperçu) et d'une réponse enfantine, on enclenche immédiatement le processus de signalement et de plus on entretient la rumeur avec les termes anguille sous roche".

Lorsque la directrice demande si personne n'a quelque chose à dire et que je vois que les "amies" de la maman ne réagissent pas, je ne peux m'empêcher d'ouvrir ma grande gueule. J'interviens donc dans ces termes.

Je commence par dire qu'à la place de cette maman j'aurais probablement réagit de la même façon, en m'indignant. Que j'entends parler de processus de signalement et que je préférerais entendre parler de relations humaines. Qu'il aurait peut-être fallu entendre d'abord la maman avant d'en arriver là, surtout que cette maman est connue et qu'il n'y a jamais eu de problème avec ses enfants. Et qu'il était toujours temps de faire un signalement si ça se reproduisait.

Elle me répond que je ne sais pas de quoi je parle (merci le mépris) et qu'attendre un deuxième incident c'est parfois trop tard.

Bon, je veux bien qu'il puisse y avoir parfois des cas où il y a urgence, là, ça ne semblait pas le cas du tout. Au moins entendre la version de la mère avant. Mais pour cela il aurait fallu que cette directrice d'école soit capable de communiquer avec les parents autrement que sur le mode agressif, ce qui n'était pas le cas.

Donc ce que j'ai retenu surtout de ça, c'est le manque de communication de cette femme qui s'est retranchée derrière un processus par peur d'avoir à affronter un parent.
L'autre chose que je retiens, c'est la lâcheté des soi-disant amies de cette maman qui n'ont rien dit, alors qu'elles la soutenaient devant elle.
Et enfin de la rapidité avec laquelle on peut propager une rumeur et surtout la façon dont on peut interprêter une réaction (elle s'indigne, donc c'est qu'elle a quelque chose à se reprocher).

samedi, février 17, 2007

Touthenkarré

Après la barre de couleurs, voici les carrés. Un gif animé un peu lourd, mais sinon il aurait été trop petit. Il est plus joli en 400x400, mais encore plus lourd (presque 2 Mo).


vendredi, février 16, 2007

Blague téléphonique

Le labo où je travaille se situe sur trois niveaux. Mardi j'avais besoin de montrer quelque chose à une personne (appelons le D.) au niveau où je travaille, c'est-à-dire le plus bas. Lui, travaille parfois au même niveau que moi, mais aussi au troisième où se trouve son bureau.
L'ayant cherché en bas, je me décide à l'appeler à son bureau en haut. Ce n'est pas lui qui me répond, mais quelqu'un d'autre. Ne reconnaissant pas la voix, je me contente de demander à parler à D. sans me présenter.
Puis la personne me parlant à nouveau pour me dire qu'il n'est pas dans les environs immédiat, mais qu'elle va le chercher, je la reconnais (appelons la S.). Cependant, elle ne conserve pas le téléphone à l'oreille, si bien que je ne peux pas lui dire qui je suis et lui laisser un message pour D. sans la déranger plus que ça. Je l'entends qui marche, qui marche.
Puis, je la vois passer devant moi. Je me dis alors, persuadée que la personne que je cherche est bien en haut:" ah, ben non, alors, c'était pas elle".
J'entends alors la personne qui a décroché dire: "tiens D. quelqu'un pour toi au téléphone"
J'explique à D. que j'ai besoin de le voir en bas. "Mais je suis là", me répond-il et il surgit devant moi.

Je réalise alors que j'ai appelé en haut pour parler à D. qui était au même étage que moi et que S. a descendu deux étages pour me le passer, alors qu'il était à quelques mètres de moi seulement.

Tout ça parce que je n'ai pas reconnu tout de suite la voix de S., que je ne me suis pas présentée et qu'elle n'a pas reconnu la mienne non plus.

jeudi, février 15, 2007

Touthenkouleur

Hier, j'ai dû aller en ville, aussi j'ai joints l'utile à l'agréable (ou plutôt l'agréable à l'utile) en passant dans un magasin de fournitures pour Beaux-Arts. Le genre d'endroit très dangereux pour moi.
Motif: je n'ai plus de colorex "rouge turc", donc je DOIS m'en acheter un pot.
Puis j'ai jeté un coup d'oeil (fatal) sur les crayons de couleurs et je n'ai pu résister à l'appel d'une boite de 40 crayons Caran D'Ache "prismalo". C'est-à-dire qui fait à la fois crayon et aquarelle. J'ai des excuses, elle n'était pas chère. Moins d'un euro le crayon, ce qui, quand on voit le prix des crayons de bonne qualité, est donné.

Bref, arrivée chez moi et n'ayant pas d'idée particulière de dessin (depuis ma "femme aux bijoux", c'est le désert dans l'inspiration picturale), j'ai juste testé les couleurs. Et voici le résultat. Je vous livre aujourd'hui la "barre de couleurs". Demain nous verrons les carrés. Cliquez sur la petite barre, vous la verrez en très grand (et très long surtout).






lundi, février 12, 2007

Journal d'un deuil

J'ai ouvert un autre blog: "journal d'un deuil". Je suis en train d'y importer toutes les notes ayant un rapport avec la mort de mon mari et tout mon vécu par rapport à ça.

Je voulais enlever ces notes de ce blog ci, mais ça enlèverait du même coup vos commentaires, donc je ne le fais pas.

Tout ce que j'aurai à dire d'autre sur ce sujet, je le ferais là-bas quand j'aurai fini de tout importer.

Voici le lien: http://journal-deuil.blogspot.com/

PS: La note précédente: "test", c'était pour tester la nouvelle version de blogger.com. Elle marche un peu sur trois pattes, je trouve, mais bon ...

dimanche, février 11, 2007

test

test

Libellés :

samedi, février 10, 2007

Cochon

J'ai toujours eu envie d'avoir un cochon de compagnie, un de ces cochons nains, souvent noirs et tout plissé. Aussi lorsque j'ai vu dans le catalogue d'un éditeur spécialisé dans les livres sur les animaux, un livre sur les cochons nains, je l'ai commandé.

Je l'ai reçu hier et j'ai déjà quasiment fini de le lire.

J'y ais appris essentiellemnt, que je n'aurai probablement jamais de cochon nain. Il faut pouvoir vivre dehors pour cet animal et je vis en appartement, donc c'est cuit. Et je n'aurai jamais les moyens de me payer une maison. J'y ais appris aussi que malgré sa dénomination, un cochon nain fait tout de même entre 40 et 80 kilos à l'âge adulte, ce qui en fait tout de même une bête imposante, impossible à avoir en appartement. Qu'il a besoin de fouir une bonne partie de la journée (d'où la nécessité d'avoir un dehors).

Je me contenterai de chiens et de chats comme tout le monde, na!

vendredi, février 09, 2007

Satisfaction du devoir accompli

J'avais prévu de faire une multitude de choses aujourd'hui et ... j'ai tout fait! Et même plus. C'est pas beau, ça!

Au programme:

-aller à la Poste chercher mon colis (je ne me rappellais même plus ce que c'était, en fait deux livres, un sur les cochons de compagnie et l'autre sur les cichlidés du Malawi)
-retirer des sous
-acheter deux bricoles alimentaires qui me manquaient (elles se sont transformées en cinq bricoles, mais on sait tous ce que c'est quand on rentre dans un magasin, il est rare qu'on en ressorte avec seulement ce qu'on était venu y acheter)
-remplir le réservoir de ma voiture
-réparer le pantalon de ma fille
-nettoyer une étagère dans mon entrée et y mettre des tiroirs que j'ai acheté dans la semaine pour stocker les chaussures
-passer l'aspirateur

J'ai même passé la serpillère et flané sur des forums. Une journée bien remplie. Il y a quelques semaines j'aurai été incapable de faire tout ça. La forme revient. Un peu le stress qui a disparu (même s'il y a toujours le chagrin), un peu les médicaments que m'a donné mon médecin (homéopathiques, ne croyez pas que je me drogue aux amphé) et je remonte tout doucement la pente.

dimanche, février 04, 2007

Détail

Comme promis, je mets un détail du dessin de la femme aux bijoux, scanné. Comme vous pourrez le constater, les couleurs sont assez différentes que sur la photo. Là ce sont les vraies couleurs.

En cliquant sur le dessin vous accèderez à une version beaucoup plus grande (et assez lourde attention).


samedi, février 03, 2007

Panique dans l'ascenceur

Petite anecdote qui date de cet après-midi. Maintenant, j'en ris (jaune quand même), mais sur le moment le moins qu'on puisse dire c'est que je n'étais pas fière.
Je vais chez ma soeur cet après-midi pour l'aider à monter des meubles. J'emmène ma chienne parce que depuis qq temps, elle ne supporte plus d'être seule à la maison.

Je la tiens avec sa laisse à dérouleur. J'entre dans l'ascenceur et au moment où la porte coulissante (vous savez ces portes d'ascenceur qui sont en plusieurs morceaux et qui rentrent sur le côté de la cabine) se referme cette %$¤£^¨@!µ de chienne ressort. La porte se ferme complètement et l'ascenceur monte. Je suis dedans et ma chienne dehors au bout de la laisse dont je tiens l'autre bout. Normalement quand il y a un obstacle ces portes là se rouvrent, mais là le fil fin de la laisse n'a pas été un obstacle suffisant.

Vous imaginez le tableau. J'étais complétement paniquée. J'imaginais déjà ma chienne suspendue à sa laisse, étranglée au plafond du RdC. Je me mets à hurler "au secours, ma chienne, ma chienne". Je ne savais plus quoi faire. Puis j'arrive à l'étage où ma soeur qui m'avait entendu hurler m'attendait. J'ai vite appuyé sur le bouton du RdC et ma soeur est descendue à pied. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait en fait. Elle a juste vu que j'étais complètement décomposée et le fil qui descendait vers le plancher de l'ascenceur.
Heureusement ma soeur n'habite qu'au premier étage et la laisse fait 5 mètres. Si bien que ma toutoute attendait tranquillement en bas. Elle ne s'est rendu compte de rien. En redescendant d'ailleurs, je l'ai entendu aboyer, donc même avant d'arriver, je savais qu'elle allait bien.

Il m'a quand même fallu plus d'une heure pour calmer le tremblement de mes mains.

Elle ne m'en fait jamais d'autre celle là. D'ailleurs nous l'appellons "stupid dog".

jeudi, février 01, 2007

Bulle de papier m'a copier

http://bulledepapier.typepad.com/weblog/2007/01/note_o_lauteur_.html

En lisant cette note, je me suis dit: "c'est pas vrai, mais c'est moi!" Aussi plutôt que de mettre un commentaire longuissime sur son blog, je préfère en faire une note sur le mien.

Enfin pas tout à fait totalement moi, mais le problème des relations avec les autres, je connais et j'en ais souffert.
Le désir de devenir proche avec la personne qui n'en a rien à cirer de toi. Moi, ça se situait plutôt sur le plan amoureux qu'amical ... quoique ... j'ai le souvenir d'une première année de Beaux-Arts où j'ai tenté désespérément de m'intégrer, sans y parvenir. Et d'où je suis sortie pleine de bleus à l'âme. J'y ais rencontré aussi ma meilleure amie (et nous le sommes toujours). Quelques années après, elle m'a raconté qu'elle m'avait vu me transformer au cours de cette année là. "Au début tu riais tout le temps, m'a-t-elle dit et à la fin, tu étais triste".

Je me souviens aussi lorsque j'étais petite, mes copines d'école me disaient souvent que j'étais bizarre. Moi, je trouvais que c'était elles qui étaient bizarres.

Pas dans les normes, pas dans le moule, tu dépasses, tu déranges, tu n'es pas acceptée, tu es seule. Et toi, tu aimerais bien être comme les autres, avoir des amies comme tout le monde, des amoureux aussi. Mais c'est pas possible, alors tu souffres.

Ce n'est que depuis peu d'années, depuis mon analyse, depuis mon mariage aussi, depuis que j'ai eu un mari et un enfant que je commence à m'accepter et à ne plus vouloir rentrer dans le rang. Et les choses se passent mieux. Peut-être le fait d'accepter d'être différente fait que les autres l'acceptent mieux aussi. Et puis, ne plus s'inquièter de ce qu'on pense de moi. Je dis souvent à ma fille: "je n'ai honte de rien". Parce qu'elle, est encore à l'âge où on se préoccupe du regard d'autrui et avoir une mère si peu conforme ... c'est la honte!!

Je les fonds, je les éclate, je les casse

Au boulot, nous utilisons des fioles pour faire des cultures de bactéries. Voila comment ça se présente la plupart du temps:

Il n'y a pas de bouchon. Nous le fabriquons nous même (celui sur la photo) ou nous en utilisons des tout fait à usage unique.

Or pour certaines cultures particulières il faut des fioles avec bouchon vissé.

Les premières qui ont été achetées étaient en plastique.

La première fois que je les mets à laver (à 93°), elles ont fondu. Comme elles doivent être autoclavées (à 120°), ça n'était pas les bonnes. Donc on en a racheté en verre.

La première fois que j'en ais mis à autoclaver, j'ai laissé le bouchon trop vissé et l'une d'elle a explosé dans l'autoclave: de la poussière de verre partout!

Maintenant, je fais attention de ne pas trop visser. Aujourd'hui, le bouchon était si peu vissé qu'en la prenant, il s'est détaché et la fiole s'est cassée. Des bouts de verre partout aussi.

Bref entre ces fioles et moi, c'est pas une histoire d'amour.